Agence Immobilière Quimper, Blog Laforêt : Habitation - Entre Désirs et Contraintes

Vivre chez ses parents ou en colocation, travailler à domicile, habiter un logement éco-responsable, ce sont des pistes que les sondés ont fourni  à l’étude réalisée par Guy Hoquet/Opinionway

 

Posted by  agence immobilière Laforêt Quimper   le blog immobilier Quimper et 29 Finistère Sud /  facebook.com/laforetquimper

 

1-Chez les parents ou en colocation

 

L’accès à la propriété est malgré tout, suivant les régions, plus ou moins difficile. La conséquence est que de plus en plus d’adultes autonomes financièrement :

• vivent chez leurs parents
• s’installent en colocation.

 

Seulement 33% des trentenaires (génération Y*) sont propriétaires.Dans l’attente d’accéder à la propriété, 43% des trentenaires ont déjà vécu chez leurs parents ou grands-parents à l’âge adulte alors qu’ils étaient autonomes financièrement.

 

59% des quadragénaires et quinquagénaires (génération X*) et 79% des personnes nées avant 1960 (baby boomers*) sont également propriétaires. Seulement 13%  des personnes qui atteignent la soixantaine aujourd’hui ont vécu chez leurs parents en tant qu’adultes autonomes.

 

57% des Français contre 61% des européens sont propriétaires de leur logement.

 Le plus grand nombre de propriétaires se trouvent en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Italie. A l’inverse, les suisses, les allemands et les autrichiens préfèrent recourir à la location

 

Faute de pouvoir accéder à la propriété dans un futur proche, de plus en plus de jeunes s’installent et restent en colocation.

28% des trentenaires ont déjà vécu l’expérience.

 

 

Pour devenir propriétaire à tout prix, d’autres envisagent des solutions alternatives :

Ainsi, 41% des trentenaires seraient prêts à acheter un bien avec des amis et 26% avec des acheteurs qu’ils ne connaissent pas.

 

Quelques repères :

20 ans : âge médian du premier logement loué

28 ans : âge médian du premier achat immobilier

40 ans : âge médian du premier investissement locatif

 

2. Le logement pourrait devenir également un lieu de travail.

 

7 Français sur 10 se disent intéressés par disposer d’une pièce en plus dans leur logement qui puisse servir de bureau.

Un souhait qui concerne surtout les quadragénaires et quinquagénaires (79% contre 56 % chez les sondés baby boomers* et les trentenaires et moins).

Le développement du travail à domicile proposé par un certain nombre d’entreprises y est sans doute pour quelque chose. Pour qui voyage régulièrement en train par exemple, croise facilement des personnes qui se rendent au siège de leur entreprise uniquement une fois par semaine.

 

Un tiers des Français se dit même intéressé à faire de son logement un outil de production, c'est-à-dire reprendre une activité comme un gîte, un camping ou autre. Un intérêt plus important chez les moins de 55 ans (37 % contre 13% des plus de 55 ans.)

 

3. L’immobilier : un moyen de se constituer un patrimoine.

 

Se "constituer un patrimoine" passe avant "épargner" pour se constituer une retraite ou un complément de revenus dans les motifs de l’investissement immobilier, surtout chez les trentenaires.

 En effet, s’ils devaient investir dans l’immobilier en dehors de leur logement principal, les investisseurs potentiels (hors investisseurs d’un bien locatif) répondent à 26% « pour se constituer un patrimoine ». Ils sont 44% chez les trentenaires.

De même chez les propriétaires sondés, 13% déclarent l’avoir fait pour « placer leur argent » (contre 2% dans les autres tranches de la population) et 20% afin de « pouvoir transmettre un patrimoine à ses enfants », contre légèrement moins chez les autres tranches de la population.

Si se constituer un patrimoine est l’objectif principal cité dans le sondage, nous constatons également dans nos agences immobilières de Quimper, de Pont-l’Abbé et du Pays Bigouden, que  le mot « retraite » est également cité. Nos clients bretons sont peut-être plus pragmatiques que la majorité des Français ?

 

4. Habiter dans un logement éco-responsable devient une priorité.

 

8 Français sur 10, tous âges confondus, revendiquent vouloir habiter dans un logement éco-responsable, c’est à dire qui respecte les bonnes pratiques environnementales.

• Limiter ses dépenses énergétiques.
• Réduire la production de gaz à effet de serre.

 

Aujourd’hui un logement qui dépense beaucoup d’énergie perd beaucoup de valeur.Les acheteurs y sont sensibles.

 

 

5. L’économie du partage fait son chemin dans l’immobilier.

Les Français recherchent plus de confort, plus de services, mais à condition d’en partager le prix.

Ainsi,un Français sur trois se déclare intéressé par vivre au sein d’un immeuble à services partagés bénéficiant d'un co-parking, d'un jardin partagé ou encore d'un service de buanderie commune, de studio pour loger un proche ou d'une cuisine d’été sur le toit. Un intérêt partagé par les différentes générations puisque il concerne 38% des trentenaires, 27% de la génération X et 30% des personnes nées avant 1960.

De même 19% des Français se disent intéressés par « acheter leur résidence principale avec un tiers » (ami, co-investisseur, personne de la famille extérieure au foyer). Les trentenaires y sont particulièrement favorables (30%, contre 20% de quadragénaires et quinquagénaires et 8% des babyboomers*).

Une priorité qu’il faut cependant relativiser puisque dans les faits,aujourd’hui, ce type de copropriétés à services partagés ne représente que 12% des habitats français,

 Autre bémol : habiter dans ce type d’immeubles à services partagés augmenterait naturellement les charges de copropriété et complexifierait la gestion de ces nouveaux services. Des charges pourtant souvent citées comme trop lourdes par ces mêmes propriétaires.

Ce n’est pas dans le sondage mais on pourrait ajouter «  à condition que tout le mode joue le jeu ». Compte tenu de la complexité des réunions de copropriétaires, il y a encore du travail !

Mais ce n’est qu’un sondage**.

 

* Les baby boomers, nés avant 1960. La génération X, née entre 1960 et 1977. La génération Y, née entre 1978 et 1994.

** Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

 

 

 

Sources : HELENE DUPUY/ lesechos.fr