MaPrimeRénov' en 2024 : le gouvernement abat ses cartes

Publié le 11.10.23
20211223_153657_illustration-audit-energetique

Les pouvoirs publics vont modifier en profondeur le dispositif phare MaPrimeRénov' (MPR) en 2024. L'annonce avait été effectuée en juin dernier, mais manquaient de nombreux détails, dont plusieurs viennent d'être présentés aux journalistes par les ministères concernés. Batiactu vous propose un tour d'horizon des points à retenir à la suite de ces annonces.

MaPrimeRénov' sera bien organisée en deux piliers

Les ministères ont confirmé leur volonté de structurer MPR autour de deux axes. Le plus important des deux vise à financer des rénovations "d'ampleur". Un volet ouvert à l'ensemble des LOGEMENTS, mais visant plus particulièrement les passoires thermiques (DPE F et G). Ces interventions devront comprendre au moins deux gestes d'isolation ainsi que le traitement de la ventilation, tout en débouchant sur un saut d'au moins deux étiquettes de DPE.

Ce pilier ne proposera pas d'aides sous forme forfaitaire. Elles se calculeront en pourcentage du montant des travaux, jusqu'à un plafond de 70.000 euros en cas d'un saut de 4 classes de DPE. Le taux de prise en charge pourra atteindre 90% dans le meilleur des cas (celui d'un ménage très modeste dont le logement sort du statut de passoire thermique). "Pour un ménage aux revenus très modestes, le taux de financement socle sera de 80% pour une assiette de travaux éligible comprise entre 40.000 et 70.000€HT selon l'ambition du projet", indique le gouvernement dans un dossier de presse. Quant au reste à charge minimal de 10%, il pourra faire l'objet d'un éco-PTZ, dispositif maintenu jusqu'à la fin du quinquennat, précisent les pouvoirs publics.

thermiques (DPE F et G). Ces interventions devront comprendre au moins deux gestes d'isolation ainsi que le traitement de la ventilation, tout en débouchant sur un saut d'au moins deux étiquettes de DPE.

Ce pilier ne proposera pas d'aides sous forme forfaitaire. Elles se calculeront en pourcentage du montant des travaux, jusqu'à un plafond de 70.000 euros en cas d'un saut de 4 classes de DPE. Le taux de prise en charge pourra atteindre 90% dans le meilleur des cas (celui d'un ménage très modeste dont le logement sort du statut de passoire thermique). "Pour un ménage aux revenus très modestes, le taux de financement socle sera de 80% pour une assiette de travaux éligible comprise entre 40.000 et 70.000€HT selon l'ambition du projet", indique le gouvernement dans un dossier de presse. Quant au reste à charge minimal de 10%, il pourra faire l'objet d'un éco-PTZ, dispositif maintenu jusqu'à la fin du quinquennat, précisent les pouvoirs publics.

 

Partager cet article
Tous les articles