Les confinements successifs ont accéléré les projets immobiliers, et les ont également redéfinis. Cette dynamique est portée par plusieurs phénomènes qui s’additionnent : persistance du télétravail, rééquilibrage territorial et taux d’intérêt toujours bas. Une concordance des tendances qui donne aux citadins l’envie de s’éloigner des centres-villes pour acquérir des mètres carrés en plus, voire d’acheter une résidence secondaire. Les villes moyennes profitent pleinement de cet emballement et voient leurs prix décoller avec l’arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé. L’embellie est telle que le volume de transactions constaté au sein du réseau Laforêt pourrait bien détrôner celui, pourtant record, de 2019. Enfin, si les primo-accédants sont toujours dans la course, les conséquences d’une offre faible conjuguée à une forte demande pourraient réduire leur influence sur le marché de l’immobilier ancien.