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Copropriétés : honoraires de syndic en hausse constante

Les copropriétaires sont excédés car les notes de syndic ne cessent de grimper. Malgré la loi Alur qui devait en principe encadrer les tarifs des syndics de copropriété, tous les copropriétaires font le même constat : les honoraires des gestionnaires de biens ne cessent d’augmenter et il devient urgent de trouver une parade.

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Les frais de syndic pour les appartements détenus en copropriété augmentent constamment et les propriétaires pensent qu’il faut faire quelque chose pour arrêter cette spirale des tarifs. Entretenir un appartement dans une copropriété coûte de plus en plus cher. Entre les charges courantes et les frais de syndic il faut prévoir une somme de plus en plus importante pour tout payer. La mise en application de la loi Alur qui devait permettre de mieux encadrer les tarifs demandés par les syndics de copropriété n’est d’aucune efficacité et c’est même plutôt l’effet inverse. Les données chiffrées des derniers mois affichent une hausse moyenne de 10 à 15% en l’espace d’une seule année. Dans la capitale, la hausse s’élève à plus de 200 euros par an pour un appartement en copropriété.

Beaucoup de copropriétaires se demandent comment cela est possible. La loi Duflot sur le logement avait établi une liste complète des prestations qui pouvaient être facturées en supplément par les syndics de copropriété. La règlementation est donc bien claire et stipule que toutes les charges qui ne figurent pas sur cette liste, font parties de la gestion courante de l’immeuble. Parmi elles figurent notamment les frais d’entretien courant de la copropriété, l’organisation des réunions de copropriétaires. Beaucoup de syndics trop gourmands ont reporté ces restrictions sur la note de leur prestation.

Les tarifs des syndics affichent une hausse sur l’ensemble de l’hexagone avec une augmentation plus marquée en Ile-de-France et dans les grandes agglomérations. Les petites copropriétés sont davantage affectées par cette hausse des tarifs. A titre d’exemple avant la loi Alur, sur Lyon un forfait de base qui s’élevait à 1700 euros a passé à 2000 euros. En Ile-de-France un forfait de 2500 euros d’honoraires de syndic s’élève maintenant à 3000 euros. Détenir un appartement en copropriété devient de plus en plus coûteux car les syndics pratiquent des tarifs exorbitants. Depuis 2014, les tarifs des forfaits de copropriété n’ont cessé de grimper et les associations de consommateurs se mobilisent pour que le gouvernement trouve une solution en vue de remédier à une situation jugée inacceptable et abusive.