De nouvelles hausses pour les assurances habitations

Des augmentations qui varient selon les assureurs

Les hausses prévues sur les assurances habitations cachent de grandes disparités d’une compagnie à l’autre. Les assurés de la MAIF ne paieront que 1.2% de plus alors que ceux de la MACSF verront leur cotisation augmenter de 5% ce qui représente une hausse substantielle. Quant à la Matmut, celle-ci maintient ses tarifs au même niveau. L’assureur Alliance France prévoit une hausse de 3% pour l’assurance habitation. «L’une des tendances de fond chez les assureurs non mutualistes, c’est (de) faire des efforts tarifaires assez importants pour capter les affaires nouvelles et, à l’inverse, majorer de manière assez significative les contrats en portefeuilles ». Assurland augmente de 2%, une hausse expliquée par l’augmentation croissante du « risque terrorisme ».

L’assurance habitation, un marché très concurrencé

Grâce à la loi 2014 de Benoît Hamon, les particuliers peuvent facilement changer d’assureur et ce dès la fin de la première année d’assurance. Ces hausses vont probablement pousser de nombreux assurés qui subissent une hausse importante, à rechercher un contrat d’assurance habitation moins cher. Les spécialistes des assurances tablent d’ailleurs aussi sur une hausse probable des contrats automobiles chez plusieurs assureurs. En effet, certaines compagnies d’assurance prévoient d’augmenter leurs cotisations de 2 à 3%.

En 2018, plusieurs hausses à prévoir

C’est en fin de l’année que les assureurs annoncent en général la mauvaise nouvelle sur les hausses à prévoir. Sans doute, faudra t-il prévoir dans son budget une hausse de l’assurance habitation, qui avec un peu de chance ne sera que de 1 à 2% selon les assureurs et 2 à 3% sur les assurances auto. Les assureurs motivent la hausse par les coûts exponentiels des réparations et des pièces détachés chez beaucoup de garagistes. En moyenne, une assurance automobile revient à 600 euros et une hausse de 1% signifie 6 euros en plus, 3%, 12 euros supplémentaires. Mais concrètement, cela peut se traduire selon que  l’assuré compte parmi les clients à risques ou plutôt les « bons profils ». Il en va de même pour l’assurance habitation car trop de sinistres impliquent une pénalisation.