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Gaz et électricité : défauts les plus courants

Pour vendre un bien immobilier, le propriétaire doit réaliser le dossier de diagnostic technique (DDT) pour apporter des garanties à l’acheteur quant à la qualité et à la sécurité du logement qu’il veut acheter. Les agences immobilières à Nanterre tiennent à disposition des acheteurs le DDT des biens qu’elles vendent.

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Au moment du diagnostic électricité et gaz, il arrive souvent que le diagnostiqueur découvre certaines anomalies de fonctionnement. Le propriétaire qui veut louer ou vendre un logement doit prendre en charge la remise en état de l’installation faute de quoi son bien ne pourra pas être loué ou vendu. Les agences immobilières à Nanterre informent les propriétaires de cette obligation car sans dossier de diagnostic technique à jour, le logement ne peut pas être proposé à la vente ou à la location. Selon une étude récente le nombre d’anomalies détectées lors des diagnostics gaz et électricité est élevé : sur 55 000 diagnostics gaz, 59% d’entre elles présentent des anomalies. Sur 100 000 diagnostics électricité, 54.4% ne sont pas conformes aux normes en vigueur. Ces taux d’anomalies sont élevés ce qui prouve bien la nécessité de réaliser des contrôles réguliers sur les installations de gaz et d’électricité.  

Sur les installations de gaz, les anomalies les plus courantes sont notamment celle du robinet principal (représente un quart des défauts). Celui-ci est souvent défectueux, usagé ou non conforme aux normes en vigueur. Cette pièce maitresse d’un appareil à gaz peut induire des fuites et déclencher une explosion. La tuyauterie est défectueuse dans 17% des cas et lors des contrôles 3.43% des installations ont fait l’objet d’un arrêt immédiat car un risque imminent avait été détecté. Les professionnels du diagnostic constatent aussi qu’environ un logement sur trois est mal ventilé et présente un risque potentiel d’intoxication au monoxyde de carbone pour les occupants : 0.1% de CO suffit pour provoquer mort par asphyxie en moins d’une heure.

Dans l’hexagone, 54.4% des installations électriques sont défectueuses ou ne répondent pas aux normes en vigueur. Les diagnostiqueurs constatent très souvent des anomalies comme des prises mal fixées ou arrachées, l’absence ou des défauts sur les prises de terre (79% de cas), des installations présentant un risque d’électrocution pour les occupants. Les appareils électriques d’usage courant sont souvent vétustes notamment ceux utilisés dans la salle de bain. Les installations électriques dans les pièces ayant un contact avec de l’eau comme la cuisine sont aussi souvent défectueuses.