Immobilier : des rythmes de hausse suivit de baisse

Mis à jour le 02.12.19
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La majorité des Français considèrent l’investissement immobilier comme une valeur sûre qui ne risque pas de s’effriter. Les prix de l’immobilier neuf ont enregistré de fortes hausses dans plusieurs grandes villes mais il reste de bonnes affaires. En effet, dans certaines régions les prix de l’immobilier affichent une baisse.

Dans la plupart des régions, les prix de l’immobilier neuf ont subi une hausse. La baisse des taux d’intérêt s’est accompagnée d’une forte hausse dans plusieurs villes avec des hausses de 10% en l’espace de six mois. Même si elles restent minoritaires, certaines agglomérations  ont enregistré une baisse significative et de belles opportunités à saisir. Par exemple, Vannes dans le Morbihan où les biens immobiliers neufs ont augmenté de 13.6 % depuis l’été 2016. Concrètement cela signifie qu’un appartement de type T3 vendu en août à 212 400 euros aura gagné 25 000 euros en valeur. A La Baule en Loire Atlantique, les prix des biens ont augmenté de 12.10 % en un seul semestre et un T3 se vend à 410 000 euros. Avec un marché de l’immobilier neuf aussi dynamique, il est vraiment possible de réaliser de très bonnes affaires en un temps record.

Mais toutes les villes n’ont pas réagi de la même façon bien au contraire. A Annecy-le-Vieux, près d’Annecy Haute-Savoie, la situation est tout le contraire car les prix des biens immobilier neuf ont chuté de 11.5% au cours du premier trimestre 2017. Situation identique à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine où les prix ont subi une baisse de 9.5% alors qu’en juin 2016, ils grimpaient de 18%. A Issy-les-Moulineaux les prix de l’immobilier neuf enregistrent un recul de -9.3%  ce qui annule la hausse de +9% qui avait été enregistrée au cours des six premiers mois de l’année 2016. Les rythmes de hausse de prix contrastent fortement avec des périodes de baisse et contribuent à attirer des investisseurs qui recherchent des bonnes affaires. 

Il n’est pas toujours simple de savoir comment réagir à un marché où les périodes de hausse contrastent avec des baisses importantes des valeurs immobilières. Depuis quelques mois Saint-Etienne est devenue la ville la moins chère : le prix du mètre carré est à 900 euros soit un recul de -2.9%. Les professionnels de l’immobilier ne sont pas rassurés car un marché où les hausses sont suivies de baisses significatives, génère une situation propice à la spéculation immobilière qui attire souvent des fonds d’origine inconnue.

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