L’achat immobilier à Nanterre devient plus difficile

Mis à jour le 02.12.19
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Le moral des Français en a pris un coup en raison de la hausse régulière des prix de l’immobilier. Le pouvoir d’achat immobilier est en berne malgré les conditions de crédit qui sont favorables à l’investissement immobilier. Telles sont les conclusions tirées d’une récente étude Natixis qui constate l’effritement de la capacité immobilière.

 Six mois en arrière, on pouvait acquérir un bien immobilier plus grand

Le constat est effarant et déprime bon nombre de particuliers qui veulent trouver un bien immobilier à acheter. A l’heure actuelle, ce n’est pas la baisse du pouvoir d’achat qui empêche les Français d’acquérir le bien immobilier de leur rêve mais bel et bien la hausse constante et rapide du prix des logements dans la plupart des villes de l’hexagone. La situation du crédit bancaire est favorable à l’achat immobilier car les taux restent attractifs. Mais les Français ont l’impression de s’appauvrir et de perdre en pouvoir d’achat immobilier car les prix n’arrêtent pas de grimper.

Les prix de l’immobilier en hausse constante

Au cours des deux dernières décennies, les prix des appartements et des maisons n’ont cessé de grimper, 150%, alors que les revenus des Français n’ont enregistré qu’une hausse de 60%. En 2016, tout le monde avait l’impression de gagner en pouvoir d’achat immobilier car les taux d’emprunt étaient tombés à des niveaux historiquement bas. Mais depuis le début 2017, les prix de l’immobilier ne cessent de grimper dans toutes les grandes villes et les Français voient leur pouvoir d’achat immobilier s’éroder au fil des mois.

Le pouvoir d’achat immobilier s’effrite

En parallèle à la hausse des prix des biens immobiliers, les taux des crédits ont également recommencé à grimper depuis le début de l’année même si une petite accalmie s’affiche pour les derniers mois. Les ménages perdent en pouvoir d’achat immobilier et sont contraints de réduire en superficie leur projet immobilier. Concrètement cela signifie acheter 8 mètres carrés en moins à Rennes ou Bordeaux, 4 de moins à Strasbourg, 3 de moins à Lille et 2 en moins à Lyon et Paris. Pour la grande majorité des ménages il est devenu impossible de faire face en même temps à une hausse des prix, une remontée des taux d’emprunt et le tout avec un revenu qui stagne. La situation est encore plus alarmante pour les primo-accédants qui peuvent emprunter moins et qui doivent augmenter la durée de leur prêt immobilier s’ils veulent devenir propriétaire.

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