Les écarts des prix de l’immobilier se confirment

Des écarts de prix importants

En 2017, l’activité immobilière a été soutenue car les Français ont cherché à profiter des taux d’intérêt qui sont restés attractifs tout au long de l’année. Les notaires ont finalisés un nombre impressionnant de transactions, près d’un million en tout, même si la hausse du prix des logements a été importante dans plusieurs grandes villes. Derrière cette frénésie immobilière, se cache néanmoins une évolution du marché de l’immobilier à deux vitesses car sur une partie de l’hexagone, les prix baissent en raison du manque d’acheteurs. Devenir propriétaire est le projet de beaucoup de Français mais pas n’importe où. Les biens immobiliers situés en zone rurale ou dans les petites villes de province suscitent moins d’intérêt que ceux qui se trouvent à proximité des grands centres urbains.

Explosion des prix de l’immobilier dans la capitale

A Paris, le marché du l’immobilier atteint des sommets et pour devenir propriétaire d’un appartement il faut débourser dans les 9000 euros au mètre carré ce qui signifie entre 6 et 7% de plus par rapport aux prix pratiqués l’année précédente. Dans plusieurs quartiers de la capitale, le prix du mètre carré moyen a même dépassé les 10 000 euros. Tous ceux qui ont acquis un bien immobilier sur le marché parisien il y a juste quelques années, ont donc déjà l’assurance d’avoir réalisé une belle plus value qui va encore croitre si l’envolée des prix se poursuit. Les prix de l’immobilier grimpent aussi dans plusieurs villes de province comme par exemple à Lyon +6%, +5.4% à Nantes, +4% à Nice, +3.2% à Toulouse ou 3% dans la cité phocéenne.

Bordeaux de plus en plus cotée

En l’espace d’une année, les prix de l’immobilier bordelais ont augmenté d’environ 13%. Beaucoup de parisiens ont déjà délaissé la capitale pour s’installer dans un quartier de Bordeaux. Deux heures de train suffissent pour rallier Bordeaux à la capitale avec en plus l’assurance d’une qualité de vie séduisante. Lille, Strasbourg ou Montpellier séduisent moins les acheteurs même si les prix de l’immobiliers sont stables, voire même plutôt à la baisse.