Coup de froid en vue sur le marché immobilier
Les agences immobilières à Paris enregistrent une nette hausse des prix de l’immobilier. Les particuliers ont souvent recours aux plateformes immobilières pour trouver un logement en économisant les frais d’agence. La location immobilière entre particuliers est une pratique répandue dans la capitale où il est difficile de trouver un logement à louer.
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Depuis le printemps la hausse des prix de l’immobilier s’accélère mais le marché reste dynamique. Les taux d’emprunt remontent également lentement. Les agences immobilières à Paris et en province enregistrent une forte demande pour les biens anciens ou à rénover. Les notaires de France confirment la tendance au vu du nombre de compromis de vente signés entre acheteurs et vendeurs : + 4.3% pour les appartements anciens et 6.1% pour les maisons anciennes. Le coup de froid que pourrait entrainer la hausse des prix et des taux de crédit depuis le début de l’année ne se dessine pas à l’horizon et l’année immobilière 2017 parait pour le moment être un bon cru. L’année 2016 est considérée comme « très dynamique » et le volume des ventes de biens anciens, a atteint des chiffres record avec un total de 848 000 transactions enregistrées par les chambres de notaires de l’hexagone.
Malgré la « lente ascension des taux » qui ne décourage pas les acquéreurs » les banques sont toujours autant sollicitées et le nombre de demandes de crédit immobilier reste élevé sur le premier semestre 2017. En effet selon une étude de l’Observatoire du Crédit du Logement, en juillet 2017, le taux du crédit moyen s’établit à 1.51%, un niveau comparable à celui du mois de juillet l’année dernière. Pour les professionnels de l’immobilier et les notaires, l’élément qui pourrait jeter un coup de froid sur le marché de l’immobilier ancien serait une « augmentation démesurée » des taux d’intérêt qui viendrait entraver de manière conséquente la capacité d’achat immobilier des particuliers. L’équilibre du marché se trouverait perturbé entrainant un coup de froid sur le secteur immobilier si actif depuis 2016.
Aux Etats-Unis comme en Europe, les marchés de l’immobilier sont extrêmement sensibles aux taux d’intérêt et une remontée trop importante peut jeter un coup de froid sur l’activité en un laps de temps assez court. Si les banques augmentent d’une dizaine de points leur taux de base, des milliers de particuliers peuvent se retrouver désolvabilisés et en quelques mois, les taux d’intérêt deviennent volatiles et perturbent l’environnement économique.
