Immobilier de luxe, retour des Français aisés

Les résultats record de l’immobilier de luxe

Les professionnels de l’immobilier de prestige parisien ont affiché des chiffres de vente record en 2017. Dans le 16^ème arrondissement, la demande en biens de luxe a été très importante car les familles aisées qui s’étaient expatriées en Belgique ou en Grande-Bretagne sont de retour.  Les acheteurs étrangers sont aussi plus nombreux et les agences spécialisées dans le secteur de l’immobilier de luxe ont enregistré une forte progression des ventes dans les quartiers ouest comme Neuilly-sur-Seine. Ce regain d’intérêt s’explique aussi par les taux d’intérêt qui sont restés attractifs depuis le début de l’année 2017.

Une clientèle française moins frileuse

Les acquéreurs français sont rassurés par les mesures fiscales du gouvernement Macron, suppression de l’ISF et mise en place de l’IFI en 2018. Ils s’intéressent tout particulièrement à des biens d’immobilier de luxe proches des écoles parisiennes réputées ou à proximité des commerces des quartiers huppés de la capitale. Un grand nombre de Belges, Britanniques ou Américains souhaitent également s’offrir soit un pied-à-terre dans la ville Lumière ou carrément une adresse de prestige dans un quartier historique de Paris. C’est ainsi que le célèbre Triangle d’Or au cœur du 8^ème arrondissement et qui se délimite par l’avenue Georges V, l’avenue Montaigne et l’avenue des Champs Elysées, est  très prisé par les grosses fortunes à la recherche d’une prestation d’exception, avec vue dégagée et confort luxueux.

Paris attirent les investisseurs immobiliers

L’immobilier de luxe parisien n’a aucun mal à trouver des preneurs. Les étrangers et les Français expatriés sont de retour. De plus les Français fortunés qui vivent en France, ne cherchent plus à s’expatrier pour des raisons fiscales. Conséquence : sur le marché de l’immobilier de luxe très peu de biens immobiliers se libèrent ou sont mis en vente pour motif de départ à l’étranger. Le quartier Europe où les prix de l’immobilier sont plus abordables séduit beaucoup de jeunes cadres aisés qui veulent se créer du patrimoine. Idem pour le marché de l’immobilier du secteur de la place des Ternes où il faut dorénavant dépenser 10 000 euros au mètre carré pour devenir propriétaire.