Immobilier : les écarts de prix se creusent en France

Mis à jour le 02.12.19
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L’année immobilière 2017 est un bon cru et les professionnels du secteur ont enregistré des chiffres de vente record. Mais l’immobilier français ne se présente pas de la même façon que l’on se place à Paris, en Ile-de-France ou en province. Les écarts de prix peuvent être importants d’une grande ville à l’autre.

Des prix immobiliers toujours en hausse

En 2017, la  hausse des prix de l’immobilier s’est confirmée dans la plupart des villes de l’hexagone. Seules les petites villes de provinces ont maintenu leur prix de l’immobilier au même niveau mais partout ailleurs le constat est identique. « Les prix au m2  flirtent dangereusement avec les plus hauts niveaux atteints en 2011. Soit 2.600 euros au niveau national, 2.700 euros étant un sommet » Dans certaines villes la hausse des prix de l’immobilier a été carrément spectaculaire comme par exemple Bordeaux où selon Guy Hoquet Immobilier, les prix des biens ont grimpé de 17% sur une année. Au niveau national, la hausse est estimée en moyenne de 2.6%. A Paris, elle a été de 6.1% et en Ile-de-France de 5.4%.

Une activité immobilière soutenue

Que ce soient les chambres de notaires ou les professionnels de l’immobilier tout le monde est unanime : la hausse des prix de l’immobilier n’a pas freiné l’activité immobilière et tous les types de biens neufs ou anciens ont facilement trouvé preneur l’année passée. Il est vrai que les conditions des crédits ont été favorables et ont permis aux particuliers de concrétiser leur projet à des conditions avantageuses. A Paris, les propriétaires qui voulaient vendre un bien n’ont guère eu de difficulté. En effet, dans la capitale, les biens immobiliers ne se sont jamais vendus dans des délais aussi courts notamment en raison de la raréfaction des biens sur le marché parisien.

Des délais de vente partout raccourcis

Les années 2016 et 2017 auront été marquées par un dynamisme exceptionnel de l’activité immobilière. Les taux de crédit sont restés à des niveaux historiquement bas et plusieurs dispositifs comme le PTZ ont facilité l’accès à la propriété des ménages modestes. Les premiers mois de 2018 resteront sans doute propices. « Après deux années exceptionnelles, il faut peut-être s’attendre à de petits changements. Mais, les taux de crédit n’ont pas encore montré des signes de remontée et les prix de l'immobilier enregistrant une décélération dans la hausse sur la fin d'année 2017, l'optimisme reste de mise »

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