Dictionnaire du langage immobilier, le blog de l’Agence Immobilière Laforêt Pont-l'Abbé et du Pays Bigouden
Immobilier : la définition de nombreux termes utilisés dans les métiers de l’achat, la vente la location et de la gestion locative pour les particuliers et les entreprises.
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Vous allez acheter,vendre,louer une maison ou un appartement à Pont-l'abbé, Plonéour-Lanvern ou dans autre commune du Pays Bigouden et vous devrez signer un certain nombre de documents.
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Agences annexes : Agence Immobilière Laforêt Plonéour 29720, Agence Immobilière Laforêt Le Guilvinec 29730, Agence Immobilière Laforêt Penmarch 29760.
Si l’essentiel des termes utilisés dans les mandats, compromis, contrats, actes vous sont familiers, d’autres formules ou mots demandent peut-être une explication.
C’est pourquoi, le Cabinet Adem-expertise a eu la bonne idée de sortir le « glossaire de l’Immobilier ».
Ce glossaire ne concerne pas uniquement les maisons et appartements, une partie des définitions ou des termes sont spécifiques à l'activité commerciale
Parcourez cette liste alphabétique des expressions ou mots utilisés dans nos agences immobilières pour connaitre ou vous remémorer la définition.
Arbitrage
L’arbitrage est une procédure permettant de résoudre un conflit existant ou à
venir entre plusieurs parties, en évitant d’aller en justice. L’arbitrage peut être
prévu au préalable dans un contrat ou un accord. En cas de litige avéré, les
parties font appel à un tiers, choisi au préalable d’un commun accord.
Contrairement à la procédure de la médiation, l’arbitrage débouche sur une
solution qui s’impose aux parties.
Avis de valeur
L’avis de valeur est un document officiel qui précise la valeur vénale d’un bien
immobilier. Il atteste de la valeur du bien dans le cadre d’une vente, mais il fait
aussi foi auprès de l’administration fiscale, d’un notaire ou encore d’un
banquier.
Bail
Le bail est un contrat de location qui lie un bailleur (souvent le propriétaire), et
un ou des locataire(s). Le locataire s’engage à payer un loyer, en échange de
quoi le bailleur lui assure la jouissance d’un bien, immobilier ou non, durant un
certain laps de temps.
Bail à construction
Dans le bail à construction, le locataire s’engage à édifier principalement des
constructions sur le terrain qui fait l’objet du contrat de location, et à les
entretenir jusqu’à la fin du bail.
Bail commercial
Le bail commercial concerne des locaux utilisés pour l’exploitation d’un fonds
commercial, industriel ou artisanal. Avec ce bail, le locataire est protégé par un
encadrement strict de toute révision éventuelle du loyer et par un droit à
renouvellement de principe.
Bail dérogatoire
Egalement appelé bail précaire ou bail de courte durée, le bail dérogatoire est
utilisé pour l’exploitation d’un fonds de commerce ou artisanal et se différencie
du bail commercial classique par sa durée : Il est plus court et le locataire ne
bénéficie pas du droit au renouvellement.
Bail emphytéotique
Le bail emphytéotique se caractérise par sa longue durée, comprise entre 18 et
99 ans. A l’issue de cette période, le bailleur devient propriétaire des
constructions ou améliorations réalisées par le locataire. Le bail emphytéotique
est aujourd’hui souvent utilisé par les collectivités locales ou par des
investisseurs pour des bâtiments industriels ou commerciaux.
Bail professionnel
Le bail professionnel s’applique principalement aux professions libérales, par
opposition au bail commercial, qui concerne la location d’un local utilisé pour
une activité commerciale, artisanale ou industrielle. Les règles édictées dans le
bail professionnel sont plus souples que celles du bail commercial.
Constat de désordres
Un constat de désordres permet de servir de preuve en cas de défauts, vices
apparents ou malfaçons, en particulier dans le cadre de travaux immobiliers.
Ce document, établi par un huissier ou un clerc expert, énumère les
constations matérielles, et peut s’appuyer sur des photos ou des vidéos.
Crédit-bail immobilier
Un crédit-bail immobilier est un type particulier de location d’un bien
immobilier. Ce système permet à un crédit-bailleur de louer à son locataire un
bien immobilier à usage professionnel, par exemple des bureaux, sur une
durée prévue dans le contrat, avec option d’achat en fin de période.
Démembrement
Le démembrement de propriété consiste à scinder la propriété d’un bien, en
distinguant la nue-propriété, qui permet de disposer d’un bien, et l’usufruit, qui
permet de jouir du bien et d’en percevoir les fruits. Les cas les plus fréquents
de démembrement de propriété se rencontrent à l’occasion de successions,
lorsque le conjoint survivant conserve l’usufruit du logement, les héritiers
devenant nus-propriétaires. Autre cas fréquent de démembrement de
propriété : le viager, puisque le vendeur conserve l’usufruit de son bien jusqu’à
son décès.
Déplafonnement
En matière de bail commercial, la règle est le plafonnement du loyer sur la base
de l’Indice des loyers commerciaux, notamment lors du renouvellement de bail.
Il existe cependant des dérogations à ce principe : le niveau de loyer peut être
déplafonné et réévalué sur la base de la valeur locative du bien, par exemple
lorsque les loyers pratiqués dans le voisinage sont manifestement supérieurs,
ou encore lorsque la nature des activités autorisées dans le bail est modifiée.
Déspécialisation
Concernant des locaux commerciaux, la déspécialisation consiste à modifier la
destination des locaux par rapport à ce qui est prévu dans le bail. Il peut s’agir
d’un changement total d’activité (déspécialisation plénière) ou d’un ajout
d’activité, en supplément de celle(s) mentionnée(s) dans le bail (déspécialisation
partielle). A noter : c’est par acte d’huissier que le locataire doit faire la
demande de déspécialisation à son bailleur.
Droit au bail
Le droit au bail est un élément constitutif du fonds de commerce : il s’agit du
droit qu’a le locataire d’occuper les locaux et de bénéficier du droit à
renouvellement qui y est rattaché. La cession de bail implique donc le
versement d’une indemnité du nouveau locataire à l’ancien, c’est la vente du
droit au bail.
Droit au renouvellement
Parmi les règles du bail commercial, figure le droit à renouvellement. Dans la
pratique, à l’issue d’un bail, le renouvellement peut intervenir de plein droit sur
proposition du bailleur ou sur demande du locataire. Si le bailleur ne donne pas
suite à la demande du locataire, il devra lui verser une indemnité d’éviction,
sauf à invoquer un motif légitime de non renouvellement.
Droit de préemption
Un bailleur qui souhaite vendre son bien immobilier en fin de bail doit donner
la priorité de la vente à son locataire : c’est le droit de préemption et il ne
s’applique qu’aux locaux à usage d’habitation principale et à ceux à usage mixte
d’habitation principale et professionnel. Les communes disposent par ailleurs
d’un droit de préemption spécial que leur permettant d’acheter en priorité un
bien immobilier mis en vente, afin de réaliser une opération d’intérêt général.
Due diligence
Ce terme d’origine anglo-saxonne désigne l’ensemble des vérifications qu’un
investisseur peut être amené à réaliser avant de conclure une transaction.
L’objectif est d’avoir une vision aussi juste que possible de la situation ou de la
stratégie d’une entreprise par exemple, en matière fiscale, sociale, comptable…
Expropriation
L’expropriation est une procédure administrative qui permet à une personne
publique (Etat, collectivités locales…) de se porter acquéreur d’un bien
immobilier en contraignant son propriétaire à le céder, contre le paiement
d’une indemnité. Pour être légale, cette expropriation doit servir des raisons
d’utilité publique, c’est-à-dire qu’elle doit permettre par exemple la réalisation
d’ouvrages publics ou d’aménagements urbains.
Facteurs locaux de commercialité
Les facteurs locaux de commercialité font partie des éléments qui déterminent
la valeur locative de locaux commerciaux. Ils dépendent de l’importance de la
ville, du quartier ou de la rue, des activités présentes dans le voisinage, des
moyens de transports environnants, et de l’attrait particulier que présente
l’emplacement. Une modification notable de ces facteurs au cours du bail
constitue le seul motif permettant de déplafonner le loyer.
Fonds de commerce
Sous la notion juridique de fonds de commerce sont réunis les éléments
incorporels (clientèle, marque, droit au bail…) et corporels (marchandises,
matériel…) mobilisés pour mener une activité commerciale. Les murs du
commerce ne font pas partie du fonds de commerce.
Hoguet (loi)
La loi Hoguet régit l’activité des professionnels de l’immobilier depuis le 2
janvier 1970. Elle encadre les conditions d’accès et d’exercice des activités
immobilières. Elle impose notamment l’affichage des honoraires dans les
agences, et oblige les professionnels à souscrire une assurance responsabilité
civile professionnelle et à posséder une carte professionnelle. Parfois contestée
en raison de son ancienneté, la loi Hoguet a été partiellement modifiée par la
loi Alur de 2014.
Immeubles par destination
Un immeuble par destination est un bien meuble qui est rattaché durablement
et de façon fixe à un immeuble. Il est alors considéré comme un bien immeuble
et en acquiert ainsi le statut juridique. Parmi les exemples d’immeubles par
destination, le Code Civil cite les pigeons des colombiers ou encore les ruches à
miel, mais aussi les animaux et les objets que le propriétaire d’un fonds de
commerce y a placés pour le service et l’exploitation de ce fonds.
Immeubles de rapport
Un immeuble de rapport est un bien immobilier destiné à la location. Sa
construction résulte souvent d’une opération immobilière spécifique, mais il
peut aussi s’agir d’un immeuble transformé en immeuble de rapport. Conçu
comme un placement par son propriétaire, cet immeuble est destiné à générer
des revenus issus des loyers.
Immeubles d’exploitation
Un immeuble d’exploitation, par opposition à l’immeuble de rapport ou de
placement, se caractérise par le fait qu’il s’avère indispensable à l’activité d’une
entreprise ou d’un particulier.
Immobilier d’entreprise
L’immobilier d’entreprise est le marché immobilier relatif aux transactions de
locaux et terrains destinés spécifiquement aux entreprises. Il regroupe les
achats, ventes et locations de bureaux, usines, entrepôts, boutiques, centres
commerciaux…
Immobilier d’habitation
L’immobilier d’habitation est le marché immobilier relatif aux transactions de
locaux et terrains à usage d’habitation. Il peut s’agir notamment de maisons ou
de bâtiments collectifs, lesquels sont découpés en appartements, auxquels
s’ajoutent les parties communes (hall d’entrée, jardin, couloirs, local
technique…) partagées par les différents occupants.
Immobilier rural
Par opposition à l’immobilier urbain, l’immobilier rural concerne les
transactions relatives aux biens situés en campagne : maisons, fermes, bois et
forêts, terrains agricoles, plans d’eau.
Immobilier tertiaire
L’immobilier tertiaire est le marché immobilier relatif au secteur tertiaire, par
opposition au secteur industriel et agricole. Il concerne les terrains et locaux
(bureaux, boutiques, murs commerciaux, entrepôts…) servant aux activités de
services en général : commerce, administration, santé, éducation…
Indemnité d’éviction
Lorsqu’un bail commercial s’achève, si le bailleur refuse le renouvellement du
bail ou s’il souhaite reprendre les locaux loués, il doit s’acquitter d’une
indemnité d’éviction auprès du locataire. La condition : que ce dernier
remplisse les conditions du droit au renouvellement du bail.
Indexation
L’indexation revient à faire évoluer une valeur en fonction d’un indice. Un
bailleur peut notamment indexer son loyer sur l’indice des loyers commerciaux
et l’indice des loyers des activités tertiaires.
Indice du coût de la construction (ICC)
L’ICC mesure chaque trimestre l’évolution des prix (TVA incluse) des bâtiments
neufs à usage principal d’habitation. Il ne prend en compte que les travaux de
construction, en excluant les coûts liés au terrain et aux frais annexes
(honoraires, promotion, entretien…). Jusqu’en 2014, il était utilisé pour réviser
les baux professionnels. Depuis 2014, deux indices peuvent être utilisés pour la
révision de ces baux : l’indice des loyers commerciaux et l’indice des loyers des
activités tertiaires.
Indivision
Dans la situation juridique de l’indivision, plusieurs personnes sont
propriétaires ensemble d’un même bien. Chacun des propriétaires, ou
indivisaires, a des droits sur la totalité du bien. Les décisions les plus
importantes doivent être prises à l’unanimité et chaque propriétaire est tenu de
régler les dettes de l’indivision au prorata de sa quote-part. Par ailleurs, la loi
stipule que « nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision ». Si l’un
des indivisaires décide de mettre en vente sa quote-part, les autres ne peuvent
s’y opposer, mais disposent d’un droit de préemption.
Juste valeur
Récemment adoptée en Europe, la juste valeur est une norme comptable
fondée sur la valorisation au prix du marché à une date donnée. Il s’agit du prix
qui serait reçu pour la vente à la date d’évaluation.
Location-vente
La location-vente permet à un locataire d’acheter le bien loué, immobilier ou
non, à l’issue d’une période déterminée par contrat. Ce contrat signé avec le
propriétaire précise le caractère obligatoire ou facultatif de l’acquisition.
Médiation
La médiation est une procédure de négociation confidentielle assurée par un
tiers indépendant. Elle est destinée à aider différentes parties en litige à trouver
un accord acceptable pour chacune d’entre elles.
Méthode par capitalisation
Pour calculer le prix de vente d’un bien immobilier, la méthode par
capitalisation est celle la plus souvent adoptée lorsque le futur acquéreur
souhaite louer ce bien. L’estimation de la valeur se calcule alors sur la base du
loyer et du taux de rentabilité.
Méthode par comparaison
Pour calculer le prix de vente d’un bien immobilier, la méthode par
comparaison consiste à se baser sur les données réelles du marché immobilier,
en recensant des informations chiffrées sur les dernières ventes de biens
similaires. Cette méthode est régulièrement utilisée par l’administration fiscale
et les juridictions.
Nue-propriété
Le droit de propriété peut faire l’objet d’une distinction entre la nue-propriété
et l’usufruit. La nue-propriété donne le droit au nu-propriétaire de disposer
d’un bien mais pas d’en user. Il peut le vendre, le donner, le léguer… Les
obligations notamment fiscales dont doivent s’acquitter nus-propriétaires et
usufruitiers sont distinctes.
Pas de porte
Le pas-de-porte, ou droit d’entrée, est une expression employée pour désigner
une somme d’argent versée par le nouveau locataire d’un fonds de commerce
au bailleur, lorsqu’il entre dans les lieux.
Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation d’une opération est le taux minimal de rentabilité en
deçà duquel un investisseur choisira de ne pas investir ses capitaux. Ce seuil
est fonction des revenus attendus d’un investissement immobilier par exemple
ou des taux du marché pour un investissement en actions, ou encore des
risques liés au projet.
Taux de capitalisation
Le taux de capitalisation correspond au rapport entre les revenus issus d’un
placement, notamment immobilier, et le prix de vente. Grâce à ce ratio, un
vendeur peut évaluer rapidement l’intérêt financier que présente cette vente.
Exemple avec un bien immobilier vendu 80 000 €. Si les revenus locatifs sont de
6000 euros nets, et les frais et charges de 1500 €, le taux de capitalisation est
de 4500 / 80 000 = 0,056, soit 5,6%.
Taux de rendement
Le taux de rendement ou taux de rentabilité exprime en pourcentage le
rapport entre les revenus issus d’un placement, notamment immobilier, et le
prix d’achat. Grâce à ce ratio, un acheteur peut évaluer rapidement l’intérêt
financier que présente cet achat. Exemple avec un bien immobilier acheté 80
000 € (y compris droits de mutation et frais de notaire). Si les revenus locatifs
sont de 6000 euros et les frais et charges de 1500 €, le taux de rendement est
de 4500 / 80 000 = 0,056, soit 5,6%.
Taux de vacance
Le taux de vacance est le rapport entre la période où un bien immobilier n’est
pas loué et celle où il l’est. Durant la vacance locative, le propriétaire ne perçoit
pas de loyers, ce qui a un fort impact sur la rentabilité de son investissement
immobilier.
Usufruit
Le droit de propriété peut faire l’objet d’une distinction entre la nue-propriété
et l’usufruit. L’usufruit est le droit d’user et jouir d’un bien, dont dispose par
ailleurs le nu-propriétaire. L’usufruitier et le nu-propriétaire n’ont pas les
mêmes obligations, l’usufruitier doit notamment assurer l’entretien du bien
dont il a l’usufruit.
Valeur d’apport
La valeur d’apport est la valeur comptable pour laquelle un bien est transmis
dans le cadre d’une opération financière. Elle est définie entre l’apporteur et
l’apporté.
Valeur d’assurance
La valeur d’assurance est la valeur retenue par une compagnie d’assurance
pour assurer un bien. Elle sert notamment à calculer les primes d’assurances et
le montant de l’indemnisation en cas de sinistre.
Valeur foncière
La valeur foncière est la valeur d’un terrain. Elle varie selon l’utilisation permise
sur le terrain (construction immobilière, exploitations agricoles, zones
protégées…) et dépend donc largement de son potentiel d’activités.
Valeur hypothécaire
La valeur hypothécaire est la valeur retenue par un notaire pour établir une
hypothèque sur un bien, notamment immobilier. L’hypothèque permet à un
emprunteur de garantir une dette sur un bien immeuble. En cas de défaut de
paiement, l’emprunteur s’engage à remettre son bien à son créancier. Le plus
souvent, le créancier a recours à la justice pour obtenir la vente du bien et être
payé.
Valeur locative de marché
La valeur locative de marché correspond au revenu moyen qu’il est possible de
tirer de la location d’un bien, en particulier immobilier.
Valeur vénale
La valeur vénale est la valeur d’un bien sur le marché, obtenue en se basant sur
la valeur de biens similaires mis en vente ou vendus récemment.
Source : http://www.adem-expertise.com/glossaire