Point sur le MARCHE de l'IMMOBILIER à QUIMPER avec CAPITAL.FR

Mis à jour le 02.12.19
point_sur_limmobilier_quimper

"A Quimper, les prix de l'immobilier baissent encore" Suivez l'entretien réalisé par Marie Pellefigue pour le compte de capital.fr avec la Direction de notre AGENCE IMMOBILIERE LAFÔRET de QUIMPER

 

Depuis septembre, la demande repart légèrement, mais les prix fléchissent encore. Le point avec François Le Floc’h, directeur de l’agence Laforêt Quimper.

 

 

Posted by Agence Immobilière Laforêt Pont-l'Abbé  , le blog Immobilier Pont-l'Abbé et Pays Bigouden  /  facebook.com/laforetpontlabbe

Agences annexes : Agence Immobilière Laforêt Plonéour 29720,  Agence Immobilière Laforêt Le Guilvinec 29730, Agence Immobilière Laforêt Penmarch 29760.

 

 

Capital.fr : Comment s’est comporté le marché immobilier de Quimper ces dernier mois ?
François Le Floc’h : Depuis septembre, nous avons retrouvé un volume d’activité normal pour notre ville, avec une demande correcte qui fait face à une offre de logements globalement proposés à des prix raisonnables. Depuis début janvier, davantage de primo-accédants se renseignent sur le nouveau prêt à taux zéro pour acheter dans l’ancien.

Capital.fr : Quel est actuellement votre cœur de marché ?
François Le Floc’h : Pour les appartements, le gros de la demande porte sur des trois-pièces entre 80.000 et 110.000 euros, selon l’état, l’année de construction et le quartier. Concernant les maisons, la demande oscille autour de 130.000 euros - prix d’une maison d’après-guerre à rafraîchir - à 160.000 euros, tarif moyen d’une maison d’une trentaine d’années en bon état. Une partie de la clientèle cherche également des pavillons plus récents, avec chambre et salle de bain au rez-de-chaussée : ces biens plus rares valent entre 220.000 et 230.000 euros.

Capital.fr : Quels sont les biens les plus difficiles à vendre ?
François Le Floc’h : Il y a peu d’acheteurs pour les pavillons cossus des années 1980, construits sur de grandes parcelles de terrain et entièrement à remettre au goût du jour. Ils sont proposés à plus de 300.000 euros et à ces tarifs, il est difficile de trouver preneur. Il est aussi compliqué de vendre des appartements dans des résidences des années 1960 très énergivores et avec des charges importantes. Pour attirer les acquéreurs, les propriétaires doivent accepter de baisser très fortement leurs prix.

Capital.fr : Comment les prix sont-ils orientés aujourd’hui ?
François Le Floc’h :  Les tarifs ont fortement baissé, de l’ordre de 35%, entre 2009 et 2013, mais ils avaient atteints des sommets qui ne correspondaient pas à la réalité. Depuis 2014, ils baissent légèrement, de l’ordre de 2 à 3% par an, cette tendance devrait perdurer cette année.

Capital.fr : Quels est le niveau des prix à Quimper aujourd’hui ?
François Le Floc’h : Si vous achetez un bien haut de gamme en hypercentre, il faut compter autour de 2 500 euros le mètre carré, sinon dans la ville les tarifs oscillent entre 1.200 et 2.000 euros le mètre carré, et sont inférieurs à 1 000 euros le mètre carré dans les résidences énergivores excentrées.

Capital.fr : Où faut-il investir dans votre ville ?
François Le Floc’h : Au nord de l’Odet, les secteurs limitrophes du centre-ville, proches des écoles, plaisent aux étudiants. Un grand studio de 20 mètres carrés minimum coûte entre 35.000 à 45.000 euros et se loue de 260 à 320 euros par mois. Le secteur au sud de la rivière, à Kerdrezec par exemple, plait aux jeunes actifs. Il est possible d’y trouver des deux et trois-pièces autour de 1.200 euros le mètre carré, qui se louent respectivement autour de 400 et 500 euros par mois. Dans la ville, le marché locatif reste actif, mais il devient de plus en plus difficile de louer des biens défraichis, ou en accordant de fortes décotes. Les meilleurs locataires privilégient les logements rénovés avec une salle de bain moderne et une cuisine fonctionnelle.

Propos recueillis par Marie Pellefigue

interview relayée par :

 

Partager cet article
Tous les articles