La baisse de rendement influe sur l’entretien des logements

L’entretien d’un logement a un certain coût pour le propriétaire. Le choix en logements à louer c’est considérablement amélioré et l’encadrement des loyers réduit la marge de manœuvre des propriétaires. Les loyers sont stables et les propriétaires de biens à louer éprouvent des difficultés croissantes à entretenir leur logement comme il le souhaite. Selon les responsables de l’étude relative à la perte de rentabilité des logements en locations, le phénomène trouve deux explications majeures : "le moral des ménages s’est redressé et la primo-accession se développe. Les locataires deviennent propriétaires et libèrent des logements". Le parc locatif parisien ne suit toutefois pas cette tendance car les offres de location sont bien moins nombreuses que dans les villes de province.

Aujourd’hui les prix des loyers sont relativement stables et aucune hausse de rentabilité n’est en vu pour les propriétaires. Seuls les loyers des petites surfaces à louer de type studio ou appartement d’une pièce enregistrent une légère hausse des tarifs de location : +1%. Les loyers français augmentent moins rapidement que le taux d’inflation et le phénomène perdure déjà depuis une dizaine d’année. En 2017, il devient de plus en plus difficile de louer un appartement en s’assurant d’un bon taux de rentabilité qui couvre également les frais d’entretien pour le bien. Trop de propriétaires constatent que leur taux de rendement baisse et qu’ils ne peuvent plus entretenir le logement comme il se devrait notamment avant l’emménagement d’un nouveau locataire.

Aujourd’hui un certain nombre de propriétaires bailleurs ne sont plus en mesure d’assurer l’entretien de leur logement par manque de rendement. "Pas de recettes locatives, pas de travaux. Le déséquilibre des rapports locatifs et le nombre de taxes qui pèsent sur un logement a de quoi décourager le bailleur privé. En 10 ans, les crédits immobiliers affectés aux travaux ont été diminués de 50%" Le phénomène inquiètent un nombre croissant de professionnels de l’immobilier car ils constatent de plus en plus une baisse de qualité des logements à louer. A terme le parc locatif des grandes villes de l’hexagone risque de se dégrader fortement alors qu’il s’était considérablement amélioré au fil des dernières années.