Le crowdfunding immobilier en plein boom

Aujourd’hui, de nombreux  projets immobiliers passent par le crowdfunding, un mode de financement qui fait appel aux capitaux de particuliers via l’intermédiaire d’une plateforme internet. Le crowdfunding immobilier est apparu il y a trois ans et ne cesse de conquérir de nouveaux investisseurs avec des taux de rendement extrêmement attractifs puisqu’ils se situent entre 4 et 10% avec des pointes de 12% pour certains projets. Actuellement une quinzaine de plateformes permettent d’investir dans plus de 150  projets immobiliers porteurs proposant des rendements moyens avoisinant 8.4%.

Beaucoup de projets immobiliers dans le neuf ont recours au crowdfunding. Le schéma classique d’un tel mode de financement est le suivant : un établissement bancaire finance 40% du programme immobilier, une part des capitaux proviennent des ventes réalisées en VEFA c’est-à-dire Vente en état futur d’achèvement (le bien immobilier en cours d’achèvement est vendu sur plan) et une part de 20% environ est financée par les fonds propres du porteur de projet  qui fait appel au crowdfunding pour obtenir un prêt bancaire de type classique. Ce mode de financement permet de démarrer les travaux et de vendre des logements en cours de construction. Une fois que tous les logements du projet sont vendus, les participants se partagent les profits réalisés et le tour est joué. Pour récupérer son capital de départ majoré d’une plus-value l’investisseur doit attendre entre 1ans et 3 ans.

Les plateformes de crowdfunding proposent différentes formules de participation à un projet immobilier. Le ticket d’entrée n’est pas très élevé et se situe généralement entre 1000 et 2000 euros avec une durée d’immobilisation du capital qui se situe entre 3 mois et 9 ans. Les taux de rendements affichés au départ sont attractifs surtout si on les compare aux rendements de la plupart des placements du marché. A ce jour, les projets de crowdfunding ont tous tenus leurs engagements et les participants ont récupéré leur capital de départ majoré d’une plus-value intéressante. Mais qui dit rendement élevé, dit aussi risque élevé. De mauvaises ventes ou des retards de chantier peuvent entrainer la perte du capital placé.