Louer son logement inoccupé : le point

Mis à jour le 02.12.19
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Louer mon logement pendant mon absence. Quelles sont les règles ?

Long voyage, déplacement professionnel prolongé, stage dans une autre région… Les raisons pour lesquelles vous pourriez vous absenter de manière prolongée de votre logement ne manquent pas ! Si vous envisagez de louer votre appartement ou maison et ainsi « mettre du beurre dans les épinards », quelques règles sont à respecter !

Peu importe la durée de votre absence, de quelques jours à quelques mois, vous pouvez être tenté de rentabiliser votre temps d’absence ! Payer les frais, le loyer du second logement que vous occupez ou même vos futures vacances : les raisons ne manquent pas, d’autant plus que le succès des sites de location saisonnière pour de courtes périodes comme Airbnb ou Homelidays facilite la chose !

 

Je suis propriétaire et je veux louer mon logement

Si vous êtes propriétaire, vous pouvez vous lancer dans la location saisonnière. Néanmoins, si votre logement est situé dans une copropriété, vérifiez que le règlement de copropriété permet bien une telle location.  Le logement est généralement meublé et vous ne pouvez le louer que 3 mois maximum, le temps d’une saison. Loyer, durée du contrat, caution… vous déterminez chacun de ces points dans le contrat de location. Vous êtes également dans l’obligation de fournir au locataire intéressé un état descriptif du logement (comprenant une description du logement, de son confort, de ses équipements, de son emplacement, des conditions de location).

Enfin, il est possible que vous ayez à demander une autorisation de changement d’usage de votre logement s’il est situé dans une agglomération de plus de 200 000 habitants. Renseignez-vous également en mairie, des formalités spécifiques peuvent être demandées. Enfin, vous devrez faire effectuer certains diagnostics techniques : selon les cas, l’état des risques naturels, miniers et technologiques et le plomb.

 

Bon à savoir

Attention, si vous êtes propriétaire et que vous avez contracté un prêt à taux zéro que vous n’avez pas remboursé totalement, vous ne pouvez pas louer votre habitation principale, sauf pour certains cas (invalidité, divorce, chômage depuis plus de un an…).  

 

Je suis locataire d’un logement vide, puis-je sous-louer mon logement ?

La perspective de quitter votre logement pour devoir en chercher un nouveau à votre retour ne vous enchante pas ? Le garde-meuble non plus ? Contrairement aux idées reçues, pour un logement que vous louez meublé, la sous-location n’est pas formellement interdite, mais vous devrez demander l’autorisation à votre bailleur ! S’il l’accorde, le loyer ne devra pas dépasser celui que vous devez normalement payer. Attention : vous aurez à l’égard du sous-locataire les mêmes responsabilités que le bailleur envers vous.

 

Bon à savoir : Qui s’assure ?

Vous êtes responsable du logement comme si vous l’occupiez vous-même. Pensez à vérifier que votre sous-locataire est bien assuré, sinon les éventuelles dégradations seront à votre charge ! La multirisque habitation prend en général en charge ce type de location, mais vérifiez bien que les villégiatures sont prises en compte. Sachez également que le locataire saisonnier n’est pas dans l’obligation de souscrire une assurance, sauf si vous le spécifiez dans le contrat.

 Crédits photo : © micromonkey - Fotolia.com / © Serenethos - Fotolia.com

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