D’Oberkampf à Belleville, Paris fait le mur

Publié le 20.02.22
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À l’occasion d’un concours organisé par Street Art Cities, des œuvres d’art de rue du monde entier ont été sélectionnées pour être mises au vote auprès du public. Parmi elles, deux se trouvent dans la capitale française : « La liberté de rêver » de Vinie Graffiti dans la cour de récréation de l’école Léon-Maurice Nordmann, dans le XIIIe ; « La cheffe d’orchestre », fresque géante de l’Espagnol Axel Void peinte rue Desargues, dans le XIe. La preuve, s’il en fallait une, que Paris est l’une des places fortes du street art mondial.

Paris, capitale du graff’

Reconnu comme un art depuis les années 60, le tag, aussi appelé graffiti, a bien évolué depuis ses débuts. Aux tags contestataires et punk des années 80 ont succédé des œuvres plus poétiques, que l’on croise un peu partout dans la ville. Même si le graffiti reste souvent illégal (jusqu’à 30.000 euros d’amende !), des espaces sont désormais réservés pour cet art si particulier, ce qui a permis aux artistes de voir plus grand.

Modelable et réactif

Si les Space invaders continuent de pirater la ville en s’accrochant au hasard des rues, la gigantesque fresque de Jef Aérosol, en face du Centre Pompidou, fait elle presque partie du musée ! Et qui se plaindrait de croiser, en levant les yeux, l’un des chats jaunes (et ailés !) De Thomas Vuille ou l’une des répliques piquantes de Miss.Tic ?

 

Dans le XIe arrondissement, le street art est présent à travers le M.U.R (Modelable Urbain et Réactif) Oberkampf, qui réunit un collectif de près de 80 artistes. Toutes les deux ou trois semaines, une nouvelle œuvre est peinte au 107 de la rue du même nom. Une œuvre éphémère donc, qui montre que Paris, souvent qualifiée de ville musée, sait aussi se réinventer. 

 

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