Les monuments du quotidien du XIe arrondissement

Publié le 20.04.22
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Il n’y a pas que la Tour Eiffel dans Paris ! Le XIe arrondissement, comme le reste de la capitale, dispose de monuments historiques classés, mais parfois un peu cachés. Et pourtant, pour les voir, il suffit d’ouvrir les yeux…

 

Station art nouveau

 

Un édicule est un petit monument architectural isolé, souvent intégré à un autre beaucoup plus grand. L’exemple le plus frappant à Paris : l’entrée des stations de métro ! Qui ne s’est jamais arrêté devant ces étranges constructions, souvent en fer forgé, dressées vers le ciel, et parfois un peu alambiquées…

 

Elles sont l'œuvre d’Hector Guimard, architecte Art Nouveau, qui en créa un peu plus de 160 entre 1900 et 1913. Une mode éphémère et peu durable, puisque la plupart de ces œuvres furent détruites (les autres sont aujourd’hui protégées). Dans le XIe arrondissement, vous pouvez admirer celle des stations Parmentier, Bréguet Sabin, Avron… Et les amateurs pourront pousser un peu plus loin pour découvrir la « libellule » qui orne l’entrée de la station Porte Dauphine.

 

De la baguette au café

 

Le XIe arrondissement compte ainsi pas moins de trois boulangeries répertoriées au registre des monuments classés. Pour prendre un croissant, vous pourrez ainsi « visiter » la Boulangerie Française et Viennoise, au 45 rue de Popincourt, et admirer les décors créés par les architectes Benoist et Fils, en 1900. Des panneaux représentant des scènes champêtres, des moulins, des merles de blé, et, en verre gravé, une belle semeuse sur la porte d’entrée. Un style que les décorateurs ont, à la même époque, répété du côté de la Boulangerie 28, boulevard Beaumarchais. Dans un style différent, au 153 rue de la Roquette, vous pouvez découvrir les peintures sur verre réalisées en 1925 par l’artiste italien Renato Panzani.

 

Enfin, comment imaginer une journée sans un bon petit café ? Pour continuer à piocher dans le patrimoine, dirigez-vous vers le Clown Bar, 114 rue Amelot, avec ses beaux panneaux de céramique représentant une parade circassienne. Un peu plus loin, au Bistrot du peintre, 116 avenue Ledru-Rollin, un café typique Art Déco datant de 1902 a été entièrement modernisé en 2012, sans que son ambiance ne soit dénaturée. Preuve que la modernité, si elle permet de masquer l’âge, ne gâche en rien le style !

 

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